Briggs & Stratton SPRINT 1200A : Un dernier tour avant le rideau
Il y a quelques années, le Briggs & Stratton SPRINT 1200A trouvait sa place sur les chantiers, dans les garages, au fond des jardins et même au bord des lacs, glissé dans le coffre d’un van aménagé. Petit, maniable et plutôt endurant pour sa catégorie, il faisait le job sans chichi.
Aujourd’hui, il a disparu des étagères. Son moteur ne rugira plus sous les mains de nouveaux propriétaires. Pourtant, il a laissé son empreinte et continue d’alimenter les discussions des habitués.
🚀Un moteur qui en voulait
Derrière son format compact, il embarquait un 79cc 4 temps OHV, un moteur élégant et robuste, conçu pour tourner pendant des heures sans faiblir. Ce monstre en puissance avalait 5,7 litres d’essence et, bien réglé, il tenait plus de 7 heures à mi-charge.
Notre starlette n’était pas une foudre de guerre. Il faut dire qu’elle se cantonnait au minimum syndical. 900W en continu et 1 125W au démarrage, vous étiez loin des performances de génératrices off-grid comme les groupes électrogènes SDMO. Briggs & Stratton se concentrait sur l’essentiel et le faisait merveilleusement. Scie circulaire, poste à souder ou électroménager en camping, le SPRINT 1200A remplissait son rôle avec brio.
D’ailleurs, les utilisateurs appréciaient son démarrage au quart de tour et son autonomie correcte. Sa motorisation, connue pour encaisser les watts à tire-larigot, ajoutait une dose de sérénité à l’équation, d’où la nostalgie planante qu’on lui prêtait.
⚡Une alimentation propre, malgré certaines limitations inhérentes
Le SPRINT 1200A n’était pas un inverter à proprement parler. Il compensait ses lacunes avec un régulateur de tension AVR. Le courant était ainsi stabilisé plus ou moins efficacement. MGE réitère son constat dithyrambique : ce générateur s’avérait le candidat idéal lorsqu’il fallait alimenter une perceuse, un compresseur d’air ou une pompe.
Là où il montrait ses faiblesses, c’était sur les appareils électroniques sensibles. Les fluctuations de tension, bien que réduites, restaient plus marquées que sur les modèles récents à onde sinusoïdale pure. Pour un frigo, un ordinateur portable ou du matériel audio, mieux vaut donc une alternative moderne d’aujourd’hui.
🎒Briggs & Stratton SPRINT 1200A – Un nomade XXL
21 kg, voilà un argument qui séduisait les foules de France et de Navarre. Ce compagnon de fortune se glissait facilement dans le coffre d’un véhicule. Il n’avait pas de roues, cependant, son format restait pratique. Sur un chantier ou en extérieur, les gens l’adoraient. Son poids plume et sa conception faisaient qu’on pouvait le déplacer sans effort particulier.
Dans le rang des flops, citons la prise unique 230V. On ne pouvait ravitailler qu’un seul appareil à la fois, ce qui limitait drastiquement les usages intensifs. Il valait mieux éviter d’enchaîner trop de machines, les ballets incessants de matos avaient tendance à le voir peiner.
🛡️Une sécurité simple dénuée d’artifices
Le SPRINT 1200A embarquait quelques protections utiles. Son capteur d’huile coupait automatiquement le moteur en cas de niveau trop bas. La casse prématurée ? On ne la rencontrait quasiment jamais. Un disjoncteur thermique prévenait également les surcharges, un détail appréciable qui ne manquait pas de convaincre les maladroits ou les pressés.
C’était un groupe sans fioritures, pensé pour démarrer rapidement et tenir son rôle sans nécessiter un doctorat en mécanique. Une perle que nous regrettons énormément chez MGE.
🔄Après le Briggs & Stratton SPRINT 1200A, place à mieux
Le SPRINT 1200A n’a pas échappé aux évolutions du marché. Il avait des atouts, mais aussi des imperfections que les nouveaux modèles ont largement corrigées.
Si vous cherchez un remplaçant, le Briggs & Stratton P2400 coche toutes les cases. Plus puissant (1 800W en continu, 2 400W en crête), plus silencieux et doté de la technologie inverter, il s’érige comme le MacGyver actuel à considérer.
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Le SPRINT 1200A a quitté la scène, mais la relève est bien là. Sautez le pas !🎭